Réseaux sociaux : Diaspora, un facebook respectueux de la vie privée
Quatre étudiants américains sont à l'origine d'un réseau social décentralisé permettant d'avoir le contrôle de ses données privées publiées sur les réseaux
A quel point est on assuré du respect des informations privées que nous confions aux réseaux sociaux ? C'est en se posant cette question que 4 étudiants américains de l'Université de New York ont décidé en février 2010 de créer le premier réseau social décentralisé et libre : Diaspora.
La décentralisation pour le respect des données privées
La base du projet est de proposer un système décentralisé, sécurisé et libre, permettant de respecter la vie privée de ces membres. Cet objectif est accompli à partir du moment où personne ne peut posséder la totalité des données et dans la mesure où idéalement, chaque membre du réseau héberge lui même ses données et a ainsi un contrôle total de celles-ci. Cet objectif est cependant difficilement atteint pour le moment étant donné la complexité à installer soit même le logiciel, dénommé « pod » dans le vocabulaire Diaspora.
Liberté de choix
C'est ainsi que le réseau a vu fleurir, depuis la première publication de l'application en septembre 2010, un certain nombre de pods permettant à tous de rejoindre facilement le réseau. Diaspora fonctionne ainsi un peu comme les adresses e-mail : on a le choix de son prestataire (yahoo, gmail, hotmail, etc). Bien sûr une fois inscrit à un pod, on peut ajouter un ami qui est lui même sur un autre pod de la même façon que l'on peut envoyer un e-mail chez un autre prestataire que le sien, les pods communiquent entre eux de façon permanente.
La société française Nilsine, éditrice de services web, maintient un pod (www.diaspod.fr) permettant à tous de facilement rejoindre le réseau et mène une action de vulgarisation du projet.
Un concurrent de facebook ?
Facebook faisant beaucoup parler de lui sur sa politique problématique de respect de la vie privée, le réseau Diaspora est là une alternative crédible pour les personnes chez qui ce respect a de l'importance. Ce discours risque cependant de ne pas toucher le grand public, peu sensibilisé à ce genre de préoccupation. Gageons que la centaine de développeurs bénévoles qui ont depuis rejoint la petite équipe sauront créer des fonctionnalités et des usages innovants.
A propos de diaspod.fr
Date de lancement: Novembre 2011
Hébergeur : EURL Nilsine (www.nilsine.fr)
Le service présent à l'adresse est la copie identique de l'application Diaspora, avec une page d'accueil personnalisée présentant le concept. Il est mis à jour toutes les semaines pour bénéficier des dernières fonctionnalités.
Site de la fondation diaspora : http://diasporaproject.org/
Source : http://www.24presse.com/cp.php?id=994444
Quatre étudiants américains sont à l'origine d'un réseau social décentralisé permettant d'avoir le contrôle de ses données privées publiées sur les réseaux
A quel point est on assuré du respect des informations privées que nous confions aux réseaux sociaux ? C'est en se posant cette question que 4 étudiants américains de l'Université de New York ont décidé en février 2010 de créer le premier réseau social décentralisé et libre : Diaspora.
La décentralisation pour le respect des données privées
La base du projet est de proposer un système décentralisé, sécurisé et libre, permettant de respecter la vie privée de ces membres. Cet objectif est accompli à partir du moment où personne ne peut posséder la totalité des données et dans la mesure où idéalement, chaque membre du réseau héberge lui même ses données et a ainsi un contrôle total de celles-ci. Cet objectif est cependant difficilement atteint pour le moment étant donné la complexité à installer soit même le logiciel, dénommé « pod » dans le vocabulaire Diaspora.
Liberté de choix
C'est ainsi que le réseau a vu fleurir, depuis la première publication de l'application en septembre 2010, un certain nombre de pods permettant à tous de rejoindre facilement le réseau. Diaspora fonctionne ainsi un peu comme les adresses e-mail : on a le choix de son prestataire (yahoo, gmail, hotmail, etc). Bien sûr une fois inscrit à un pod, on peut ajouter un ami qui est lui même sur un autre pod de la même façon que l'on peut envoyer un e-mail chez un autre prestataire que le sien, les pods communiquent entre eux de façon permanente.
La société française Nilsine, éditrice de services web, maintient un pod (www.diaspod.fr) permettant à tous de facilement rejoindre le réseau et mène une action de vulgarisation du projet.
Un concurrent de facebook ?
Facebook faisant beaucoup parler de lui sur sa politique problématique de respect de la vie privée, le réseau Diaspora est là une alternative crédible pour les personnes chez qui ce respect a de l'importance. Ce discours risque cependant de ne pas toucher le grand public, peu sensibilisé à ce genre de préoccupation. Gageons que la centaine de développeurs bénévoles qui ont depuis rejoint la petite équipe sauront créer des fonctionnalités et des usages innovants.
A propos de diaspod.fr
Date de lancement: Novembre 2011
Hébergeur : EURL Nilsine (www.nilsine.fr)
Le service présent à l'adresse est la copie identique de l'application Diaspora, avec une page d'accueil personnalisée présentant le concept. Il est mis à jour toutes les semaines pour bénéficier des dernières fonctionnalités.
Site de la fondation diaspora : http://diasporaproject.org/
Source : http://www.24presse.com/cp.php?id=994444
