C’était une longue rivière des jours dorés à la blanche plénitude,
Qui voltigeait svelte bien au-dessus de tes rêves à la calamine noircies,
Où tintinnabulaient sans cœur, toujours métaux brillants et pierreries,
Recouverts de la cendre de tes pleurs amers balbutiant le sang glacé des lassitudes….
La nuit de ton dégoût raffermi, éventra son manteau obscur,
Il y jaillit le courant rectiligne au miroir des avenirs florissants,
Trombes d’eaux divines sur la rigueur des remparts flagellants,
Eboulis et brisures des petits géants froissés sous ta main à la puissante ossature !
Et les viscères calcinés au plein air oxydé des pensées courbatues,
Tu rompis le charme des sirènes et la texture animal des ombrelles,
Comme on dessine le paysage en soufflant sur un tapis de sauterelles,
Se paniquant à mourir, sous la rudesse des fleuves rageurs et dénudés au visage nu !
Et tous ces bunkers froids appareillés de smokings noirs dans leurs impasses ;
Ces caméras obscènes surveillent le sommeil de ses coffres forts de privations,
Et tu te sers ta ceinture, tu bouffes ton portable jusqu’à t’en cisailler le tronc !
Tandis que les computers assombries, achètent et vendent des espoirs virtuels en masses !
C’est une rivière de beauté qui assiège et déborde cette avarice essoufflée de forteresse mortelle
Où stagnent encore des lacs carnassiers corrompus, étouffant la vie qui capitule, des derniers coquelicots tremblants,
Sauvagerie sans remords sous le scaphandre des technocraties sans âmes aux soins palliatifs usants,
Le préfabriqué tremble à ses semelles usées, comment croire à ce qui nous laisse tomber sans elles?
On fabrique sa tombe pour que les vastes plaines jusqu’à l’orée des temps, soient plus que reluisantes,
Qu’elles s’épanouissent au-delà de nos vœux, au-dessus de nos cœurs, qu’elles abordent le sourire des enfants,
De ses bras à sa tête la bénédiction humaine des équilibres retrouvées et des âges renaissants.
Et au lointain sur tous les fronts, les couleurs des déserts ensemencés à l’aurore naissante !
bonne nuit
Qui voltigeait svelte bien au-dessus de tes rêves à la calamine noircies,
Où tintinnabulaient sans cœur, toujours métaux brillants et pierreries,
Recouverts de la cendre de tes pleurs amers balbutiant le sang glacé des lassitudes….
La nuit de ton dégoût raffermi, éventra son manteau obscur,
Il y jaillit le courant rectiligne au miroir des avenirs florissants,
Trombes d’eaux divines sur la rigueur des remparts flagellants,
Eboulis et brisures des petits géants froissés sous ta main à la puissante ossature !
Et les viscères calcinés au plein air oxydé des pensées courbatues,
Tu rompis le charme des sirènes et la texture animal des ombrelles,
Comme on dessine le paysage en soufflant sur un tapis de sauterelles,
Se paniquant à mourir, sous la rudesse des fleuves rageurs et dénudés au visage nu !
Et tous ces bunkers froids appareillés de smokings noirs dans leurs impasses ;
Ces caméras obscènes surveillent le sommeil de ses coffres forts de privations,
Et tu te sers ta ceinture, tu bouffes ton portable jusqu’à t’en cisailler le tronc !
Tandis que les computers assombries, achètent et vendent des espoirs virtuels en masses !
C’est une rivière de beauté qui assiège et déborde cette avarice essoufflée de forteresse mortelle
Où stagnent encore des lacs carnassiers corrompus, étouffant la vie qui capitule, des derniers coquelicots tremblants,
Sauvagerie sans remords sous le scaphandre des technocraties sans âmes aux soins palliatifs usants,
Le préfabriqué tremble à ses semelles usées, comment croire à ce qui nous laisse tomber sans elles?
On fabrique sa tombe pour que les vastes plaines jusqu’à l’orée des temps, soient plus que reluisantes,
Qu’elles s’épanouissent au-delà de nos vœux, au-dessus de nos cœurs, qu’elles abordent le sourire des enfants,
De ses bras à sa tête la bénédiction humaine des équilibres retrouvées et des âges renaissants.
Et au lointain sur tous les fronts, les couleurs des déserts ensemencés à l’aurore naissante !
bonne nuit