Représentation démocratique des indignés au parlement en 2012, Pourquoi et comment ?
Concernant le calendrier politique, beaucoup d'idées à la fois bonnes
et contradictoires sont lancées, c'est la phase forcément un peu
fourre-tout de la réflexion collective.
Il y a des appels au
boycott des élections, des appels à ce que des indignés se présentent
aux législatives, des appels à s'inscrire sur les listes électorales.
Faisons tout cela en même temps, puisque chacun-e est libre : mais
comment le faire intelligemment ?
Pourquoi ne pas reprendre
l'ouvrage de la Révolution Française au tout premier moment où elle
s'est prise le pied dans le tapis, au moment de ce que certains
critiques ont appelé le "putsch assembléiste", ce moment historique où
un brillant orateur a convaincu les députés du peuple venus aux Etats
Généraux avec les Cahiers de Doléance, de laisser là les Cahiers et de
devenir eux-même le Souverain pour faire les lois à la place du Peuple,
en son nom, mais en le muselant. Le bon mot était "Alors, quittez ces
bancs et laissez vos Cahiers siéger à votre place". Ils sont restés.
Sont-ils pour autant revenus dans les Etats Régionaux (les assemblées de
leurs région) pour y soumettre à amendement et à approbation de ceux
qui les ont envoyé, les lois qu'ils se sont mis à fabriquer
souverainement à Versailles ? Non.
Partant de cette expérience
(et de tout ce qui a suivi), la solution pour les indignés en 2012 est
assez simple à formuler dans son principe. Si des indignés se présentent
aux législatives, qu'ils s'engagent à représenter le mandat impératif
de l'AG d'indignés de leur circonscription et pour les questions
générales, les consensus émanant des coordinations thématiques
d'indignés. C'est ce qu'on appelle le "mandat impératif", c'est-à-dire
émanant impérativement de l'AG et d'elle seule. Les représentants d'une
AG d'indignés ou d'une coordination thématique d'indignés ne peuvent pas
avoir d'autre pouvoir que de représenter les indignés en relayant les
propositions des assemblées et des coordinations souveraines. Ce sera
déjà une première manière de menacer de faire entrer le peuple au
Parlement, avec des élus porteurs au quotidien de "mandats impératifs"
de leur AG et capables de formuler en live sur la chaîne parlementaire
toutes les propositions citoyennes censurées par les médias
(démocratisation des banques et des entreprises, abrogation de l'article
123 du trait(r)é de Lisbonne, réformes de la démocratie débattues en
commissions et en AG, etc.).
Le principe étant acquis, il
dépendrait du calendrier de l'élaboration des consensus des commissions
de savoir si les indignés candidats à la représentation du mouvement
auraient déjà des propositions à formuler où bien si leur ligne de
communication serait uniquement, imaginons : "
(x) (bobine du
copain ou de la copine désigné-e pour s'y coller par l'AG, ille doit
aussi être volontaire, bien sûr) et en dessous "DEMOCRATIE REELLE
MAINTENANT", je m'engage à relayer du mieux que je peux au niveau du
Parlement de la République les décisions prises par l'Assemblée Générale
des citoyens INDIGNES de toutes origines et de tous bords qui se réunit
souverainement toutes les semaines à XXX entre Xh et Yh et sur le web à
www.
Démocratie par le peuple. Ce serait une façon de dépoter
et de démarrer sans s'encombrer de considérations de "programmes des
indignés" et de choix démocratiques qui concerneront les AGs
elles-mêmes.
Qu'en pensez-vous ?
auteur :
Vigilius Argentoratensis
https://www.facebook.com/profile.php?id=100002104762160
Concernant le calendrier politique, beaucoup d'idées à la fois bonnes
et contradictoires sont lancées, c'est la phase forcément un peu
fourre-tout de la réflexion collective.
Il y a des appels au
boycott des élections, des appels à ce que des indignés se présentent
aux législatives, des appels à s'inscrire sur les listes électorales.
Faisons tout cela en même temps, puisque chacun-e est libre : mais
comment le faire intelligemment ?
Pourquoi ne pas reprendre
l'ouvrage de la Révolution Française au tout premier moment où elle
s'est prise le pied dans le tapis, au moment de ce que certains
critiques ont appelé le "putsch assembléiste", ce moment historique où
un brillant orateur a convaincu les députés du peuple venus aux Etats
Généraux avec les Cahiers de Doléance, de laisser là les Cahiers et de
devenir eux-même le Souverain pour faire les lois à la place du Peuple,
en son nom, mais en le muselant. Le bon mot était "Alors, quittez ces
bancs et laissez vos Cahiers siéger à votre place". Ils sont restés.
Sont-ils pour autant revenus dans les Etats Régionaux (les assemblées de
leurs région) pour y soumettre à amendement et à approbation de ceux
qui les ont envoyé, les lois qu'ils se sont mis à fabriquer
souverainement à Versailles ? Non.
Partant de cette expérience
(et de tout ce qui a suivi), la solution pour les indignés en 2012 est
assez simple à formuler dans son principe. Si des indignés se présentent
aux législatives, qu'ils s'engagent à représenter le mandat impératif
de l'AG d'indignés de leur circonscription et pour les questions
générales, les consensus émanant des coordinations thématiques
d'indignés. C'est ce qu'on appelle le "mandat impératif", c'est-à-dire
émanant impérativement de l'AG et d'elle seule. Les représentants d'une
AG d'indignés ou d'une coordination thématique d'indignés ne peuvent pas
avoir d'autre pouvoir que de représenter les indignés en relayant les
propositions des assemblées et des coordinations souveraines. Ce sera
déjà une première manière de menacer de faire entrer le peuple au
Parlement, avec des élus porteurs au quotidien de "mandats impératifs"
de leur AG et capables de formuler en live sur la chaîne parlementaire
toutes les propositions citoyennes censurées par les médias
(démocratisation des banques et des entreprises, abrogation de l'article
123 du trait(r)é de Lisbonne, réformes de la démocratie débattues en
commissions et en AG, etc.).
Le principe étant acquis, il
dépendrait du calendrier de l'élaboration des consensus des commissions
de savoir si les indignés candidats à la représentation du mouvement
auraient déjà des propositions à formuler où bien si leur ligne de
communication serait uniquement, imaginons : "
(x) (bobine du
copain ou de la copine désigné-e pour s'y coller par l'AG, ille doit
aussi être volontaire, bien sûr) et en dessous "DEMOCRATIE REELLE
MAINTENANT", je m'engage à relayer du mieux que je peux au niveau du
Parlement de la République les décisions prises par l'Assemblée Générale
des citoyens INDIGNES de toutes origines et de tous bords qui se réunit
souverainement toutes les semaines à XXX entre Xh et Yh et sur le web à
www.
Démocratie par le peuple. Ce serait une façon de dépoter
et de démarrer sans s'encombrer de considérations de "programmes des
indignés" et de choix démocratiques qui concerneront les AGs
elles-mêmes.
Qu'en pensez-vous ?
auteur :
Vigilius Argentoratensis
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