Lettre ouverte à M. le Député-Maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault
et à M. le Préfet de Loire-Atlantique, Jean Daubigny.
Communiqué de presse des Indignés nantais en date du dix-sept novembre deux-mille onze.
Nous sommes des Indignés nantais, d'abord installés sur la place du
Peuple (feu place Royale) du 11 au 16 novembre, et depuis, présents près
du skate-park face à l'arrêt de tramway Hôtel Dieu.
Nous n'appartenons à aucun parti politique, aucun syndicat ; nous sommes de
tous âges, de toutes catégories sociales confondus. Nous sommes
pacifiques et fonctionnons de manière horizontale et autogérée. Nous
considérons que la place publique est un haut lieu de rencontres,
d'agora, de démocratie directe. Nous agissons au travers d'assemblées
populaires pour lui rendre ce rôle oublié de tous ; Nous voulons vivre
pleinement notre citoyenneté.
Ce communiqué a pour objet d'exprimer notre vision de la situation compte tenu de l'absence de
dialogue de la part de la Mairie et de la Préfecture.
En effet, nous dénonçons les pressions exercées par la police afin de nous
expulser de la Place du Peuple, et ce en dépit de l'absence d'arrêté
municipal ou préfectoral – document incessamment demandé aux gardiens de
la paix.
Nous déplorons aussi le silence de la mairie de
Nantes : Jamais nous n'avons voulu empêcher la mise en place du marché
de Noël et nous aurions certainement pu cohabiter sur cette même place.
Le soir de notre déménagement – contraint et forcé – vers le Skate
Park, des agents de police ainsi qu'un officier représentant la
préfecture nous ont précisés par oral que notre camp serait toléré sur
ce site. Or, dès le lendemain matin ces mêmes gardiens de la paix nous
ont sommés de partir et les intimidations sont de nouveau légion.
Il est aberrant que les citoyens ne puissent se réunir sur l'espace
public, et nous dénonçons une atteinte majeure à la liberté d'expression
énoncée à l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du
Citoyen de 1789 figurant au préambule de la Constitution Française de la
Vème République.
A ce jour les agents de la police nationale
exercent de régulières menaces d'intervention à notre encontre.
L'arrestation de l'un de nos camarades par la police municipale hier
soir (16.11.11) pour avoir raccompagné une mère de famille handicapée,
et ses deux enfants en bas-âge à leur véhicule en est l'illustration
flagrante.
De plus nous observons une recrudescence des
contrôles d'identité, et des amendes pour la plupart non motivées visant
les Nantais qui nous soutiennent dans notre initiative.
Plusieurs témoignages peuvent confirmer nos dires et nous sommes d'ores
et déjà prêts à engager les actions en justices nécessaires au respect
de nos droits.
Le 4 novembre dernier, M. Ayrault écrivait sur
son blog au sujet des Indignés: « Dans le monde entier, les jeunes sont
au coeur du mouvement des Indignados. Il sont l'avenir, les forces
créatrices d'une ville. Ils ne demandent pas à être assistés mais qu'on
leur fasse confiance ». Le courage de cette déclaration écrite aura de
la valeur à nos yeux lorsque notre maire commencera par l'appliquer dans
sa propre ville.
Nous sommes le peuple ; nous n'oublions pas,
et ne pardonnons pas les actes bafouant notre souveraineté. La mise en
place d'une vraie démocratie est en marche. Rien ne nous arrêtera.
Les peuples unis ne seront jamais vaincus.
Los pueblos unidos jamas seran vencidos
Des Indignés nantais
Nantes le jeudi 17 novembre 2011
et à M. le Préfet de Loire-Atlantique, Jean Daubigny.
Communiqué de presse des Indignés nantais en date du dix-sept novembre deux-mille onze.
Nous sommes des Indignés nantais, d'abord installés sur la place du
Peuple (feu place Royale) du 11 au 16 novembre, et depuis, présents près
du skate-park face à l'arrêt de tramway Hôtel Dieu.
Nous n'appartenons à aucun parti politique, aucun syndicat ; nous sommes de
tous âges, de toutes catégories sociales confondus. Nous sommes
pacifiques et fonctionnons de manière horizontale et autogérée. Nous
considérons que la place publique est un haut lieu de rencontres,
d'agora, de démocratie directe. Nous agissons au travers d'assemblées
populaires pour lui rendre ce rôle oublié de tous ; Nous voulons vivre
pleinement notre citoyenneté.
Ce communiqué a pour objet d'exprimer notre vision de la situation compte tenu de l'absence de
dialogue de la part de la Mairie et de la Préfecture.
En effet, nous dénonçons les pressions exercées par la police afin de nous
expulser de la Place du Peuple, et ce en dépit de l'absence d'arrêté
municipal ou préfectoral – document incessamment demandé aux gardiens de
la paix.
Nous déplorons aussi le silence de la mairie de
Nantes : Jamais nous n'avons voulu empêcher la mise en place du marché
de Noël et nous aurions certainement pu cohabiter sur cette même place.
Le soir de notre déménagement – contraint et forcé – vers le Skate
Park, des agents de police ainsi qu'un officier représentant la
préfecture nous ont précisés par oral que notre camp serait toléré sur
ce site. Or, dès le lendemain matin ces mêmes gardiens de la paix nous
ont sommés de partir et les intimidations sont de nouveau légion.
Il est aberrant que les citoyens ne puissent se réunir sur l'espace
public, et nous dénonçons une atteinte majeure à la liberté d'expression
énoncée à l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du
Citoyen de 1789 figurant au préambule de la Constitution Française de la
Vème République.
A ce jour les agents de la police nationale
exercent de régulières menaces d'intervention à notre encontre.
L'arrestation de l'un de nos camarades par la police municipale hier
soir (16.11.11) pour avoir raccompagné une mère de famille handicapée,
et ses deux enfants en bas-âge à leur véhicule en est l'illustration
flagrante.
De plus nous observons une recrudescence des
contrôles d'identité, et des amendes pour la plupart non motivées visant
les Nantais qui nous soutiennent dans notre initiative.
Plusieurs témoignages peuvent confirmer nos dires et nous sommes d'ores
et déjà prêts à engager les actions en justices nécessaires au respect
de nos droits.
Le 4 novembre dernier, M. Ayrault écrivait sur
son blog au sujet des Indignés: « Dans le monde entier, les jeunes sont
au coeur du mouvement des Indignados. Il sont l'avenir, les forces
créatrices d'une ville. Ils ne demandent pas à être assistés mais qu'on
leur fasse confiance ». Le courage de cette déclaration écrite aura de
la valeur à nos yeux lorsque notre maire commencera par l'appliquer dans
sa propre ville.
Nous sommes le peuple ; nous n'oublions pas,
et ne pardonnons pas les actes bafouant notre souveraineté. La mise en
place d'une vraie démocratie est en marche. Rien ne nous arrêtera.
Les peuples unis ne seront jamais vaincus.
Los pueblos unidos jamas seran vencidos
Des Indignés nantais
Nantes le jeudi 17 novembre 2011