La crise de 1929
Aux Etats-Unis, dans les années qui suivent la fin de la « grande guerre », la croissance explose et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Surproduction industrielle et spéculation boursière ne connaissent pas de limites et les épargnants s’endettent pour acheter des actions afin de les revendre à prix d’or.
En 1929, le pays est frappé par une crise agricole suivie d’une baisse des bénéfices des industries sur les marchés financiers. Certains investisseurs, inquiets, commencent à vendre massivement leurs actions. Le 24 octobre, la Bourse de New-York s’effondre. 16 millions d’actions sont mises sur le marché sans trouver preneur malgré des prix incroyablement bas. En quelques jours, des centaines de milliers d’actionnaires sont ruinés, les banques, incapables de se faire rembourser les emprunts qu’elles ont consentis les années précédentes, font faillite et la plupart d’entre elles ferment leurs portes. Les entreprises suivent et, en 1933, un Américain sur quatre est au chômage. Les banques cessent de prêter, notamment aux pays étrangers, et la crise s’étend à l’ensemble des pays industrialisés, en particulier à l’Europe. Dès 1929, 10 millions de chômeurs sont victimes de la crise dans l’ensemble des pays industriels. Ils sont plus de 30 millions en 1933.
Xavier Faubert pour France Télévisions
D’après l’Atlas de la Seconde Guerre mondiale, Isabelle Bournier et Marc Pottier, Casterman, 2006.
Aux Etats-Unis, dans les années qui suivent la fin de la « grande guerre », la croissance explose et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Surproduction industrielle et spéculation boursière ne connaissent pas de limites et les épargnants s’endettent pour acheter des actions afin de les revendre à prix d’or.
En 1929, le pays est frappé par une crise agricole suivie d’une baisse des bénéfices des industries sur les marchés financiers. Certains investisseurs, inquiets, commencent à vendre massivement leurs actions. Le 24 octobre, la Bourse de New-York s’effondre. 16 millions d’actions sont mises sur le marché sans trouver preneur malgré des prix incroyablement bas. En quelques jours, des centaines de milliers d’actionnaires sont ruinés, les banques, incapables de se faire rembourser les emprunts qu’elles ont consentis les années précédentes, font faillite et la plupart d’entre elles ferment leurs portes. Les entreprises suivent et, en 1933, un Américain sur quatre est au chômage. Les banques cessent de prêter, notamment aux pays étrangers, et la crise s’étend à l’ensemble des pays industrialisés, en particulier à l’Europe. Dès 1929, 10 millions de chômeurs sont victimes de la crise dans l’ensemble des pays industriels. Ils sont plus de 30 millions en 1933.
Xavier Faubert pour France Télévisions
D’après l’Atlas de la Seconde Guerre mondiale, Isabelle Bournier et Marc Pottier, Casterman, 2006.