Le mouvement des indignés, né du printemps arabe (Tunisie, Egypte ...) et de la révolte espagnole (15-M), s'étend peu à peu aux autres pays occidentalisés (Grèce, Italie, Allemagne, France, USA, Israël, Japon ...), à l’Amérique du Sud (Brésil, Chili, Mexique ...) et aux pays d’Afrique noire (Sénégal, Afrique du Sud ...).
Partout, les peuples se soulèvent. Ils en ont assez de subir. Les slogans sont partout les mêmes. L'élite politique n'a plus le pouvoir, elle est muselé et corrompu par l'argent des puissants. Les politiques élu ne nous représentent pas, nous vivons en oligarchie. Les grands médias appartiennent aux oligarques, nous ne sommes pas informés. Le richesses produites sont très mals réparties. C'est le système capitaliste dérégulé s'appuyant sur l'idéologie néolibérale qui accroît les inégalités et concentre les richesses. Nous sommes 99% à souffrir de ce système qui profite à seulement 1%.
Voila ce qui nous indigne et voila ce qui nous rassemble. Non seulement un mal similaire mais également l'envie d'apporter des solutions.
De cette envie de se rassembler et de jouir de la liberté sont nés les rassemblements spontanés sur les places et dans les quartiers. L'envi de se réapproprier l'espace publique. Et c'est bien de là que part le coeur du mouvement. C'est une façon de dire à ceux qui dirigent la marche du monde. "Vous nous ignorez mais regardez nous, nous sommes là. Attendez-vous à nous".
Cela n'est pas sans rappeler le message des Anonymous. Mouvement également international. Cependant les actions des Anonymous ont très majoritairement lieu dans le cyber espace et sont de caractère plus virulentes. Ils défendent également l'analogie entre l'ocupation physique d'une place et l'occupation d'un serveur web par deni de service (attaque DDOS).
Que se soit physiquement (rassemblement sur la place) ou virtuellement (rassemblement sur un chat, un forum ...), l'esprit est le même. La rencontre, le dialogue, le partage, l'envie de s'impliquer, de changer les choses, de bâtir et de faire avancer des projets ...
Il ne faut donc pas opposer ou privilégier physique et virtuel. Il s'agit de faire la même chose mais dans des espaces différents. Le virtuel permet cependant de briser les distances et donc de coordonner facilement les différents groupes physiques locaux à une échelle nationale et internationale.
Le mouvement n'est pas structuré selon une hiérarchie verticale classique aussi appelée pyramidale. Le mouvement adopte une structure horizontale. Ce qui veut dire que les décisions ne viennent pas du haut vers le bas (organisation internationale qui dirige l'organisation nationale qui dirige l'organisation régionale qui dirige l'organisation locale) et qu'il n'y pas de haut et de bas.
Source: http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article1792
Partout, les peuples se soulèvent. Ils en ont assez de subir. Les slogans sont partout les mêmes. L'élite politique n'a plus le pouvoir, elle est muselé et corrompu par l'argent des puissants. Les politiques élu ne nous représentent pas, nous vivons en oligarchie. Les grands médias appartiennent aux oligarques, nous ne sommes pas informés. Le richesses produites sont très mals réparties. C'est le système capitaliste dérégulé s'appuyant sur l'idéologie néolibérale qui accroît les inégalités et concentre les richesses. Nous sommes 99% à souffrir de ce système qui profite à seulement 1%.
Voila ce qui nous indigne et voila ce qui nous rassemble. Non seulement un mal similaire mais également l'envie d'apporter des solutions.
De cette envie de se rassembler et de jouir de la liberté sont nés les rassemblements spontanés sur les places et dans les quartiers. L'envi de se réapproprier l'espace publique. Et c'est bien de là que part le coeur du mouvement. C'est une façon de dire à ceux qui dirigent la marche du monde. "Vous nous ignorez mais regardez nous, nous sommes là. Attendez-vous à nous".
Cela n'est pas sans rappeler le message des Anonymous. Mouvement également international. Cependant les actions des Anonymous ont très majoritairement lieu dans le cyber espace et sont de caractère plus virulentes. Ils défendent également l'analogie entre l'ocupation physique d'une place et l'occupation d'un serveur web par deni de service (attaque DDOS).
Que se soit physiquement (rassemblement sur la place) ou virtuellement (rassemblement sur un chat, un forum ...), l'esprit est le même. La rencontre, le dialogue, le partage, l'envie de s'impliquer, de changer les choses, de bâtir et de faire avancer des projets ...
Il ne faut donc pas opposer ou privilégier physique et virtuel. Il s'agit de faire la même chose mais dans des espaces différents. Le virtuel permet cependant de briser les distances et donc de coordonner facilement les différents groupes physiques locaux à une échelle nationale et internationale.
Le mouvement n'est pas structuré selon une hiérarchie verticale classique aussi appelée pyramidale. Le mouvement adopte une structure horizontale. Ce qui veut dire que les décisions ne viennent pas du haut vers le bas (organisation internationale qui dirige l'organisation nationale qui dirige l'organisation régionale qui dirige l'organisation locale) et qu'il n'y pas de haut et de bas.
Carlos Paredes, porte-parole de DRY a écrit:Le mouvement fonctionne comme un être vivant multicellulaire. Toutes les cellules sont indépendantes et, en même temps, elles sont reliées entre elles. Tous les jours apparaissent des cellules nouvelles, cependant que d’autres, anciennes, meurent. Le flux de personnes qui entrent dans le mouvement ou le quittent est permanent.
Tout membre du mouvement peut lancer une idée. Cette idée est reprise par son assemblée et, si cette dernière l’approuve, elle est portée à la connaissance des autres assemblées. Si, par exemple, ii s’agit d’une action au niveau national, les assemblées débattront et, progressivement, elles adhèreront à l’idée… ou pas. L’action gagnera ou perdra en force.
Si personne ne la reprend à son compte, l’idée meurt. Si le nombre d’assemblées qui se joignent à la proposition va en augmentant, l’idée prospère. Il peut même alors se créer une nouvelle assemblée, une commission ou un groupe de travail pour développer le thème dans chacune des assemblées déjà existantes. Il n’existe pas de tête pensante, ou visible. Toutes les têtes sont pensantes.
Source: http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article1792