REPORTAGE - La chute des valeurs bancaires inquiètent les consommateurs. Croient-ils en la solidité de leur banque ? L'Etat doit-il rentrer dans leur capital ?
Les Banques - Sept 2011
Provencracie- Dev
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Les Banques - Sept 2011
REPORTAGE - La chute des valeurs bancaires inquiètent les consommateurs. Croient-ils en la solidité de leur banque ? L'Etat doit-il rentrer dans leur capital ?
Provencracie- Dev
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Re: Les Banques - Sept 2011
Après la Société Générale, BNP Paribas, deuxième banque de la zone euro, a été victime de rumeurs sur sa solidité, qui font encore tanguer son cours
Provencracie- Dev
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Re: Les Banques - Sept 2011
Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France : La dégradation des banques françaises ?
Provencracie- Dev
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Re: Les Banques - Sept 2011
14 septembre 2011 - Les banques degradées
Pas de panique aujourd'hui après la dégradation de Société Générale et Crédit Agricole
Pas de panique aujourd'hui après la dégradation de Société Générale et Crédit Agricole
Provencracie- Dev
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Re: Les Banques - Sept 2011
Les banques fr accelerent la reduction de la taille de leur bilan
14 septembre 2011
Les banques françaises accélèrent la réduction de la taille de leurs bilans
Alors que l'agence de notation Moody's a dégradé hier les notes de la Société Générale et du Crédit Agricole, BNP Paribas a annoncé hier une réduction de 10 % de la taille de son bilan d'ici à la fin 2012 et va réduire ses besoins de liquidités en dollars.
Ecrit par Elsa CONESA
Sous la pression des marchés, les banques françaises multiplient les annonces. Après la Société Générale lundi, c'est BNP Paribas qui a annoncé hier qu'elle allait tailler dans son bilan. Objectif : rassurer les marchés sur sa solvabilité et ses risques. La taille des bilans des banques françaises est en effet un sujet de préoccupation pour les marchés depuis la crise de 2008. Les mesures ne sont pas symboliques : BNP Paribas va réduire son bilan de 10 % d'ici à la fin de 2012. « Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de Bâle III et nous les avons initiées depuis longtemps, insiste-t-on chez BNP Paribas. Nous en avons simplement accéléré l'amplitude et la cadence cet été. » La cure d'amaigrissement porte sur 70 milliards d'euros d'actifs pondérés d'ici à fin 2012, ce qui lui permettra d'accroître son ratio de fonds propres durs de 1 % à cette date. La banque diminue aussi sa dépendance au dollar en réduisant ses besoins en liquidité de 60 milliards de dollars d'ici à fin 2012.
La Société Générale avait, de son côté, présenté lundi un plan de réduction de son bilan destiné à porter son ratio de solvabilité à 9 % en 2013, avec 3 leviers : accélérer la cession d'actifs toxiques, se retirer de certains métiers de banque de financement et d'investissement (BFI) trop consommateurs de fonds propres et de liquidités, notamment en dollars, et enfin céder des actifs non stratégiques, principalement dans les pôles de gestion d'actifs et services titres et les services financiers spécialisés.
Changement de modèle
Plus généralement, ces mesures augurent d'un changement progressif du modèle des banques françaises, historiquement fondé sur le financement. Dans la BFI, BNP Paribas et la Société Générale ont toutes les deux l'intention de réduire certains types de crédits en dollars, comme les crédits export ou le financement de bateaux ou d'avions. Ceux-ci sont devenus trop coûteux en fonds propres et en liquidités.
Parallèlement, afin de conserver le moins de risque possible sur leurs bilans, elles vont accroître leur capacité de distribution, pour céder des crédits aux investisseurs, devenant de simples intermédiaires. Selon les données fournies par BNP Paribas hier, dans le nouvel environnement réglementaire, la part des fonds propres alloués aux marchés de capitaux va ainsi devenir prépondérante par rapport aux financements.
Ces annonces sont intervenues alors que l'agence Moody's a annoncé hier matin qu'elle dégradait les notes de la Société Générale et du Crédit Agricole d'un cran, tandis qu'elle prolongeait la surveillance de BNP Paribas. Elle avait placé les 3 banques sous surveillance avec implication négative le 15 juin, évoquant leur exposition à la Grèce. Moody's a précisé que ses préoccupations concernant les difficultés structurelles des profils de liquidité et de financement des banques s'étaient intensifiées. Moody's a ramené la note de la dette à long terme du Crédit Agricole de Aa1 à Aa2, et celle de la Société Générale de Aa2 à Aa3, avec une perspective négative.
E. C. ET N. R.
sources LES ECHOS
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201634219513-les-banques-francaises-accelerent-la-reduction-de-la-taille-de-leurs-bilans-219584.php
14 septembre 2011
Les banques françaises accélèrent la réduction de la taille de leurs bilans
Alors que l'agence de notation Moody's a dégradé hier les notes de la Société Générale et du Crédit Agricole, BNP Paribas a annoncé hier une réduction de 10 % de la taille de son bilan d'ici à la fin 2012 et va réduire ses besoins de liquidités en dollars.
Ecrit par Elsa CONESA
Sous la pression des marchés, les banques françaises multiplient les annonces. Après la Société Générale lundi, c'est BNP Paribas qui a annoncé hier qu'elle allait tailler dans son bilan. Objectif : rassurer les marchés sur sa solvabilité et ses risques. La taille des bilans des banques françaises est en effet un sujet de préoccupation pour les marchés depuis la crise de 2008. Les mesures ne sont pas symboliques : BNP Paribas va réduire son bilan de 10 % d'ici à la fin de 2012. « Ces mesures s'inscrivent dans le cadre de Bâle III et nous les avons initiées depuis longtemps, insiste-t-on chez BNP Paribas. Nous en avons simplement accéléré l'amplitude et la cadence cet été. » La cure d'amaigrissement porte sur 70 milliards d'euros d'actifs pondérés d'ici à fin 2012, ce qui lui permettra d'accroître son ratio de fonds propres durs de 1 % à cette date. La banque diminue aussi sa dépendance au dollar en réduisant ses besoins en liquidité de 60 milliards de dollars d'ici à fin 2012.
La Société Générale avait, de son côté, présenté lundi un plan de réduction de son bilan destiné à porter son ratio de solvabilité à 9 % en 2013, avec 3 leviers : accélérer la cession d'actifs toxiques, se retirer de certains métiers de banque de financement et d'investissement (BFI) trop consommateurs de fonds propres et de liquidités, notamment en dollars, et enfin céder des actifs non stratégiques, principalement dans les pôles de gestion d'actifs et services titres et les services financiers spécialisés.
Changement de modèle
Plus généralement, ces mesures augurent d'un changement progressif du modèle des banques françaises, historiquement fondé sur le financement. Dans la BFI, BNP Paribas et la Société Générale ont toutes les deux l'intention de réduire certains types de crédits en dollars, comme les crédits export ou le financement de bateaux ou d'avions. Ceux-ci sont devenus trop coûteux en fonds propres et en liquidités.
Parallèlement, afin de conserver le moins de risque possible sur leurs bilans, elles vont accroître leur capacité de distribution, pour céder des crédits aux investisseurs, devenant de simples intermédiaires. Selon les données fournies par BNP Paribas hier, dans le nouvel environnement réglementaire, la part des fonds propres alloués aux marchés de capitaux va ainsi devenir prépondérante par rapport aux financements.
Ces annonces sont intervenues alors que l'agence Moody's a annoncé hier matin qu'elle dégradait les notes de la Société Générale et du Crédit Agricole d'un cran, tandis qu'elle prolongeait la surveillance de BNP Paribas. Elle avait placé les 3 banques sous surveillance avec implication négative le 15 juin, évoquant leur exposition à la Grèce. Moody's a précisé que ses préoccupations concernant les difficultés structurelles des profils de liquidité et de financement des banques s'étaient intensifiées. Moody's a ramené la note de la dette à long terme du Crédit Agricole de Aa1 à Aa2, et celle de la Société Générale de Aa2 à Aa3, avec une perspective négative.
E. C. ET N. R.
sources LES ECHOS
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201634219513-les-banques-francaises-accelerent-la-reduction-de-la-taille-de-leurs-bilans-219584.php
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