« FLOW », Pour l’amour de l’eau
20 juillet 2011 | Auteur: Jo
Partout, la raréfaction de l’ »or bleu » aiguise les appétits des multinationales (dont les sociétés Vivendi et Suez) pour s’emparer de l’eau au mépris de l’intérêt collectif.
Un constat implacable, fruit d’une enquête planétaire de trois ans.
Qu’en est-il de la préservation, des réserves naturelles et de la distribution de l’eau dans les années à venir ?
Durant trois ans, des États-Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Rajasthan et la Bolivie, Irena Salina a interrogé scientifiques, militants écologistes, porte-parole d’entreprises ou simples citoyens pour dresser un constat alarmant.
L’eau représente désormais la troisième industrie mondiale après le pétrole et l’électricité, mais son caractère vital et sa raréfaction accélérée vont en faire, à court terme, la première ressource potentielle de profits à la surface du globe. Partout, y compris aux États-Unis, l’accès à l’eau potable est devenu problématique, et trente mille personnes meurent par jour dans le monde faute d’en bénéficier.
Dans les bidonvilles des pays pauvres, la privatisation des réseaux, encouragée par la Banque mondiale – au profit notamment de deux multinationales françaises, Vivendi et Suez, et d’une britannique, Thames Water, les trois plus offensives en la matière – exclut un nombre croissant d’habitants, incapables de payer des factures qui ont augmenté brutalement. Et alors que l’ »or bleu » excite de plus en plus ouvertement les convoitises, on découvre que le Conseil mondial de l’eau, créé officiellement pour arbitrer entre les intérêts contradictoires des États, des entreprises et des citoyens, est dirigé ouvertement par les représentants de Vivendi, Suez ou Veolia.
Aux États-Unis, autre exemple, l’administration républicaine a refusé d’interdire le composant chimique nocif désormais proscrit en Europe, l’atrazine, que l’on retrouve, entre autres, dans l’eau du robinet. Quant à Nestlé et autres vendeurs d’eau en bouteille, ils se livrent à une compétition effrénée pour capter ce marché de plus en plus lucratif, quitte à saccager sources et rivières.
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Excellent documentaire qui date de 2008 que je n’avais pas eu la chance de voir encore…qui est, trois ans plus tard , toujours aussi d’actualité. Quand je vois qu’on en est rendu à privatiser l’eau pour la vendre et faire de l’argent avec cette ressource essentielle à la vie, y’en a plus que marre du capitaliste!!!
Bientôt c’est le soleil et l’air qu’ils vont vouloir privatiser et nous vendre. Mais la fin de ce documentaire nous donne quand même de l’espoir dans l’éveil des gens qui ne sont pas près d’accepter qu’on leur enlève leur eau pour leur revendre.
Merci Nyx!
Jo ^^
sources : http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=530