Trop d'informations tue l'information. Quand en plus cette information devient de plus en plus fallacieuse, détournée, inexacte ou mensongère, toutes les conditions sont réunies pour obtenir la passivité, autrement qualifiée de paix sociale...
Si les indignés se placent, surtout pour l'automne, comme des acteurs de contre-désinformation, ce sera déjà ça.
Parce que ça va puer la campagne électorale à plein nez, parce que si le gouv' se dépêche d'en rajouter des couches avant les élections, ça va cartonner sec dans le style écrans de fumée. Encore pire si la situation monétaire mondiale se désagrège mais qu'ils prétendent contrôler le rafistolage.
Et les indignés sont supposés être là où seule la pub a le droit de présence comme émetteur de messages, c'est à dire dans la rue. Dire sans avoir à expliquer et ni à prêcher, c'est à mon avis ce qui a manqué à ceux qui ont eu le courage d'être présents tous les jours.
En plus, le coup du petit cercle fermé assis en pleine rue, ça faisait un peu boy-scout, dans l'esprit français !
Comment faire, sur quels supports, de quelle manière pouvons nous proposer une information non discutable - via des données mises en relations (avec liens ou articles imprimés) qui démontrent ce que nous avançons, c'est à dire ce danger d'un piège qui se referme sur nous les gens, sur nos choix de vie?
Les classer par thèmes sur des panneaux? avec des titres? Qui appuieront notre présence et permettrons aux gens d'au moins lire, même s'ils n'osent pas nous adresser la parole?
faire parfois, individuellement et sans occasion particulière, des opérations express? du style tendre entre deux poteaux, dans la rue, un ruban avec un gros scotch et y coller dessus des photocopies d'articles piochés dans les vrais médias du net?
A propos des titres de ces éventuels panneaux, je pense qu'il serait bien de ne pas agresser, en assénant des vérités dérangeantes qui repoussent, quand on tente de ne rien voir (pour garder sa sérénité: lot de tout un chacun, je pratique aussi).
Donc ne pas mettre comme titres: "nous ne sommes plus libres" - mais
"je suis libre" - "l'éducation, ça va bien" - j'achète donc je suis" - "je fais confiance à nos élus" - "je suis bien informé", etc...
mais aussi, il faudrait poser des questions de Candide: loin de toute apparence de réflexion politique:
Pourquoi on nous parle de candidats et pas de programmes? pourquoi on ne parle plus de Fukushima? Pourquoi on ne me demande pas si je veux (x demande possible)? Pourquoi ils ne sont pas jugés? pourquoi leur salaire augmente? pourquoi le CAC40 ne paie pas d'impôt?
help, à vos idées...
Maintenant c'est le plein de l'été..;et on n'a pas les moyens de louer un avion qui passerait au dessus des plages, avec des banderolles !!! On est gentillets, on ne dérange personne, on ne sait pas si les gens et si nous on va tenir la longueur...
Mais il faut prévoir le réveil douloureux de l'automne.
Si les indignés se placent, surtout pour l'automne, comme des acteurs de contre-désinformation, ce sera déjà ça.
Parce que ça va puer la campagne électorale à plein nez, parce que si le gouv' se dépêche d'en rajouter des couches avant les élections, ça va cartonner sec dans le style écrans de fumée. Encore pire si la situation monétaire mondiale se désagrège mais qu'ils prétendent contrôler le rafistolage.
Et les indignés sont supposés être là où seule la pub a le droit de présence comme émetteur de messages, c'est à dire dans la rue. Dire sans avoir à expliquer et ni à prêcher, c'est à mon avis ce qui a manqué à ceux qui ont eu le courage d'être présents tous les jours.
En plus, le coup du petit cercle fermé assis en pleine rue, ça faisait un peu boy-scout, dans l'esprit français !
Comment faire, sur quels supports, de quelle manière pouvons nous proposer une information non discutable - via des données mises en relations (avec liens ou articles imprimés) qui démontrent ce que nous avançons, c'est à dire ce danger d'un piège qui se referme sur nous les gens, sur nos choix de vie?
Les classer par thèmes sur des panneaux? avec des titres? Qui appuieront notre présence et permettrons aux gens d'au moins lire, même s'ils n'osent pas nous adresser la parole?
faire parfois, individuellement et sans occasion particulière, des opérations express? du style tendre entre deux poteaux, dans la rue, un ruban avec un gros scotch et y coller dessus des photocopies d'articles piochés dans les vrais médias du net?
A propos des titres de ces éventuels panneaux, je pense qu'il serait bien de ne pas agresser, en assénant des vérités dérangeantes qui repoussent, quand on tente de ne rien voir (pour garder sa sérénité: lot de tout un chacun, je pratique aussi).
Donc ne pas mettre comme titres: "nous ne sommes plus libres" - mais
"je suis libre" - "l'éducation, ça va bien" - j'achète donc je suis" - "je fais confiance à nos élus" - "je suis bien informé", etc...
mais aussi, il faudrait poser des questions de Candide: loin de toute apparence de réflexion politique:
Pourquoi on nous parle de candidats et pas de programmes? pourquoi on ne parle plus de Fukushima? Pourquoi on ne me demande pas si je veux (x demande possible)? Pourquoi ils ne sont pas jugés? pourquoi leur salaire augmente? pourquoi le CAC40 ne paie pas d'impôt?
help, à vos idées...
Maintenant c'est le plein de l'été..;et on n'a pas les moyens de louer un avion qui passerait au dessus des plages, avec des banderolles !!! On est gentillets, on ne dérange personne, on ne sait pas si les gens et si nous on va tenir la longueur...
Mais il faut prévoir le réveil douloureux de l'automne.