Démocratie et nucléaire : mobilisation internationale
Les citoyens italiens étaient invités à se prononcer ce
week-end, par referendum, sur le retour au nucléaire, la privatisation
de l’eau et l’immunité pénale de Silvio Berlusconi. Les électeurs
devaient ainsi se prononcer sur un éventuel retour du nucléaire en
Italie, où il avait été abandonné par référendum en 1987, après la
catastrophe de Tchernobyl.
Cela fait 16 ans que le quorum n’était pas atteint en Italie pour ce type de référendums d’initiative populaire.
Une mobilisation massive des citoyens italiens
Pour que ces référendums soient valables, un taux de participation
(quorum) de 50%, plus une voix, était nécessaire. 57% des électeurs
italiens ont participé aux référendums dimanche et lundi.Selon les
premières estimations, une écrasante majorité d’Italiens a rejeté
l’utilisation de l’énergie nucléaire. A 18h, environ 20 000 bureaux de
vote sur 61 599 avaient rendu leurs verdicts et le résultat est sans
appel : 94,53 % de votes contre le retour du nucléaire. (suivre les résultats sur le site internet du ministère de l’Intérieur italien).
Voir le communiqué de Greenpeace : Viva Italia !
Face à l’omerta des médias traditionnels sur le sujet du nucléaire,
et pour montrer l’importance du referendum, les initiatives se sont
multipliées :
A Rome, Florence, Venise,militants de Greenpeace et citoyens se sont mobilisés avec un seul message : « Italia Ferma il nucleare, vota si! » (l’Italie quitte le nucléaire, vote oui!) …
Sur l’esplanade du Pincio à Rome, Greenpeace a transporté un immense
bidon (4 mètres de hauteurs sur 5 de diamètre) à l’intérieur duquel des
activistes s’étaient enfermés. A l’extérieur, une banderole : « Les fous c’est vous. Le nucléaire n’est pas notre futur ».
Lors de la finale de la Coupe d’Italie une immense banderole « De Palerme à Milan arrêtons le nucléaire » a été déployée.
Samedi 11 juin : Journée internationale de mobilisation anti-nucléaire
Trois mois se sont écoulés depuis l’accident de Fukushima. Et la
catastrophe se poursuit. Pour éveiller les consciences, une journée
d’action internationale a eu lieu le 11 juin, à l’appel de la société
civile japonaise.
Des milliers de manifestants ont défilé au Japon, ainsi qu’en
Belgique, en Italie et en France, où ils scandaient, en français et en
japonais « nucléaire dégage ! »
Ce week-end, des citoyens du monde entier se sont rassemblés,
ont voté et donné de la voix pour rappeler leur volonté de participer à
un débat sur l’énergie nucléaire, jusqu’ici confisqué par les
politiques et les dirigeants. Ils ont rappelé que sortir du nucléaire,
c’est techniquement faisable, économiquement viable et que des solutions
existent.
Manifestation anti-nucléaire à Paris – no comment par nocommenttv
Les citoyens italiens étaient invités à se prononcer ce
week-end, par referendum, sur le retour au nucléaire, la privatisation
de l’eau et l’immunité pénale de Silvio Berlusconi. Les électeurs
devaient ainsi se prononcer sur un éventuel retour du nucléaire en
Italie, où il avait été abandonné par référendum en 1987, après la
catastrophe de Tchernobyl.
Cela fait 16 ans que le quorum n’était pas atteint en Italie pour ce type de référendums d’initiative populaire.
Une mobilisation massive des citoyens italiens
Pour que ces référendums soient valables, un taux de participation
(quorum) de 50%, plus une voix, était nécessaire. 57% des électeurs
italiens ont participé aux référendums dimanche et lundi.Selon les
premières estimations, une écrasante majorité d’Italiens a rejeté
l’utilisation de l’énergie nucléaire. A 18h, environ 20 000 bureaux de
vote sur 61 599 avaient rendu leurs verdicts et le résultat est sans
appel : 94,53 % de votes contre le retour du nucléaire. (suivre les résultats sur le site internet du ministère de l’Intérieur italien).
Voir le communiqué de Greenpeace : Viva Italia !
Face à l’omerta des médias traditionnels sur le sujet du nucléaire,
et pour montrer l’importance du referendum, les initiatives se sont
multipliées :
A Rome, Florence, Venise,militants de Greenpeace et citoyens se sont mobilisés avec un seul message : « Italia Ferma il nucleare, vota si! » (l’Italie quitte le nucléaire, vote oui!) …
Sur l’esplanade du Pincio à Rome, Greenpeace a transporté un immense
bidon (4 mètres de hauteurs sur 5 de diamètre) à l’intérieur duquel des
activistes s’étaient enfermés. A l’extérieur, une banderole : « Les fous c’est vous. Le nucléaire n’est pas notre futur ».
Lors de la finale de la Coupe d’Italie une immense banderole « De Palerme à Milan arrêtons le nucléaire » a été déployée.
Samedi 11 juin : Journée internationale de mobilisation anti-nucléaire
Trois mois se sont écoulés depuis l’accident de Fukushima. Et la
catastrophe se poursuit. Pour éveiller les consciences, une journée
d’action internationale a eu lieu le 11 juin, à l’appel de la société
civile japonaise.
Des milliers de manifestants ont défilé au Japon, ainsi qu’en
Belgique, en Italie et en France, où ils scandaient, en français et en
japonais « nucléaire dégage ! »
Ce week-end, des citoyens du monde entier se sont rassemblés,
ont voté et donné de la voix pour rappeler leur volonté de participer à
un débat sur l’énergie nucléaire, jusqu’ici confisqué par les
politiques et les dirigeants. Ils ont rappelé que sortir du nucléaire,
c’est techniquement faisable, économiquement viable et que des solutions
existent.
Manifestation anti-nucléaire à Paris – no comment par nocommenttv