"Printemps érable" au Québec
Par Sophie Malherbe - publié le 04/05/2012 à 17:39, mis à jour le 24/05/2012 à 18:02
La province francophone canadienne vit depuis 100 jours le plus important mouvement de contestation estudiantin de son histoire. La réponse des autorités n'a pour l'instant réussi qu'à durcir le mouvement. Les manifestants voient dans la hausse des droits d'inscription à l'université une remise en cause du droit à l'éducation supérieure pour tous.
Crédit photo : REUTERS/Mathieu Belanger
La province francophone canadienne vit depuis la mi-février le plus important mouvement de contestation estudiantin de son histoire. Des milliers d'étudiants se rassemblent quotidiennement dans les rues de Montréal pour protester contre une réforme des droits de scolarité.
Crédit photo : REUTERS/Mathieu Belanger
Cette réforme décidée par le gouvernement du Premier ministre Jean Charest prévoit d'augmenter les droits d'inscription de 325 dollars par an pendant cinq ans à compter de l'automne, soit une hausse totale de 1625 dollars (1235 ¤), ou 75%.
Crédit photo : Reuters/Olivier Jean
Les droits de scolarité sont plus bas au Québec que dans le reste du Canada et le demeureront même après la hausse souhaitée par le gouvernement. Seule concession proposée par le gouvernement Charest: étaler sur 7 ans au lieu de 5 la hausse des droits de scolarité.
Crédit photo : REUTERS/Christinne Muschi
Le débat porte sur une querelle idéologique: les défenseurs de l'éducation supérieure comme un droit, un bien qui doit être gratuit s'opposent à ceux pour qui l'université est un investissement personnel permettant aux étudiants de maximiser leurs chances d'obtenir un emploi bien rémunéré.
Crédit photo : Reuters/Olivier Jean
300 000 personnes sont en grève, parmis elles des parents, des retraités, des professeurs, et des étudiants. Certains parlent de "printemps érable", en écho au mouvement de contestation dans le monde arabe et au sirop d'érable, emblème du Québec.
Crédit photo : REUTERS/Mathieu Belanger
Un emblème teinté de rouge. La couleur est devenue le symbole du "Printemps érable". Les manifestants l'arborent et le déclinent sous toutes ses formes: dans les cheveux, aux oreilles, sur les sacs ou en épinglette.
Crédit photo : REUTERS/Christinne Muschi
Plus fort dans la provocation, les étudiants n'ont pas hésité, début mai, à défiler dans le plus simple appareil, pour défendre leur cause.
Crédit photo : REUTERS/Christinne Muschi
A mesure que la mobilisation s'est développée, la contestation a donné lieu à des actions plus radicales, en marge des manifestations. Ses actes de vandalisme ont parfois émaillé la protestation. La police a procédé à de nombreuses arrestations et fait usage de la force, sans chercher à faire de différence entre "casseurs" et manifestants "pacifiques", selon les étudiants.
Crédit photo : Reuters/Brett Gundlock
Pour mettre fin à la contestation, le gouvernement a fait voter une "loi spéciale" qui restreint le droit de manifester sans accord préalable avec la police et interdit tout rassemblement à moins de 50 mètres des établissements scolaires, au risque de lourdes amendes.
Crédit photo : Reuters/Christinne Muschi
Une décision vivement contestée par le mouvement, qui parle de "loi matraque" contre la liberté d'expression. Mardi, plusieurs dizaines de milliers de Montréalais sont descendus dans la rue pour marquer les 100 jours du mouvement.
Crédit photo : Reuters/Olivier Jean
Quelque 400 personnes ont été interpellées dans la nuit de mercredi à jeudi à Montréal au terme d'une manifestation festive, déclarée illégale par les autorités. Le rassemblement a néanmoins été toléré pendant plus de trois heures, avant quelques débordements.
Source:
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/monde/amerique/printemps-erable-au-quebec_1111401.html?p=11
Par Sophie Malherbe - publié le 04/05/2012 à 17:39, mis à jour le 24/05/2012 à 18:02
La province francophone canadienne vit depuis 100 jours le plus important mouvement de contestation estudiantin de son histoire. La réponse des autorités n'a pour l'instant réussi qu'à durcir le mouvement. Les manifestants voient dans la hausse des droits d'inscription à l'université une remise en cause du droit à l'éducation supérieure pour tous.
Crédit photo : REUTERS/Mathieu Belanger
La province francophone canadienne vit depuis la mi-février le plus important mouvement de contestation estudiantin de son histoire. Des milliers d'étudiants se rassemblent quotidiennement dans les rues de Montréal pour protester contre une réforme des droits de scolarité.
Crédit photo : REUTERS/Mathieu Belanger
Cette réforme décidée par le gouvernement du Premier ministre Jean Charest prévoit d'augmenter les droits d'inscription de 325 dollars par an pendant cinq ans à compter de l'automne, soit une hausse totale de 1625 dollars (1235 ¤), ou 75%.
Crédit photo : Reuters/Olivier Jean
Les droits de scolarité sont plus bas au Québec que dans le reste du Canada et le demeureront même après la hausse souhaitée par le gouvernement. Seule concession proposée par le gouvernement Charest: étaler sur 7 ans au lieu de 5 la hausse des droits de scolarité.
Crédit photo : REUTERS/Christinne Muschi
Le débat porte sur une querelle idéologique: les défenseurs de l'éducation supérieure comme un droit, un bien qui doit être gratuit s'opposent à ceux pour qui l'université est un investissement personnel permettant aux étudiants de maximiser leurs chances d'obtenir un emploi bien rémunéré.
Crédit photo : Reuters/Olivier Jean
300 000 personnes sont en grève, parmis elles des parents, des retraités, des professeurs, et des étudiants. Certains parlent de "printemps érable", en écho au mouvement de contestation dans le monde arabe et au sirop d'érable, emblème du Québec.
Crédit photo : REUTERS/Mathieu Belanger
Un emblème teinté de rouge. La couleur est devenue le symbole du "Printemps érable". Les manifestants l'arborent et le déclinent sous toutes ses formes: dans les cheveux, aux oreilles, sur les sacs ou en épinglette.
Crédit photo : REUTERS/Christinne Muschi
Plus fort dans la provocation, les étudiants n'ont pas hésité, début mai, à défiler dans le plus simple appareil, pour défendre leur cause.
Crédit photo : REUTERS/Christinne Muschi
A mesure que la mobilisation s'est développée, la contestation a donné lieu à des actions plus radicales, en marge des manifestations. Ses actes de vandalisme ont parfois émaillé la protestation. La police a procédé à de nombreuses arrestations et fait usage de la force, sans chercher à faire de différence entre "casseurs" et manifestants "pacifiques", selon les étudiants.
Crédit photo : Reuters/Brett Gundlock
Pour mettre fin à la contestation, le gouvernement a fait voter une "loi spéciale" qui restreint le droit de manifester sans accord préalable avec la police et interdit tout rassemblement à moins de 50 mètres des établissements scolaires, au risque de lourdes amendes.
Crédit photo : Reuters/Christinne Muschi
Une décision vivement contestée par le mouvement, qui parle de "loi matraque" contre la liberté d'expression. Mardi, plusieurs dizaines de milliers de Montréalais sont descendus dans la rue pour marquer les 100 jours du mouvement.
Crédit photo : Reuters/Olivier Jean
Quelque 400 personnes ont été interpellées dans la nuit de mercredi à jeudi à Montréal au terme d'une manifestation festive, déclarée illégale par les autorités. Le rassemblement a néanmoins été toléré pendant plus de trois heures, avant quelques débordements.
Source:
http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/monde/amerique/printemps-erable-au-quebec_1111401.html?p=11