Des centaines d’« indignés » campaient toujours hier à Londres, New York et Francfort, villes symboles de la finance mondiale, dans le calme mais déterminés à poursuivre leur mouvement qui a reçu le soutien remarqué de leaders européens, dont Angela Merkel. Après un week-end qui a vu défiler des dizaines de milliers de personnes dans les plus grandes villes du monde contre les excès du capitalisme, quelques dizaines d’« indignés » occupaient par ailleurs toujours un hôtel abandonné de Madrid, berceau du mouvement des indignés en mai.
Proximité proclamée avec le « printemps arabe »
A New York, où le mouvement « Occupy Wall Street » (OWS) a fêté son premier mois d’existence, des centaines de personnes occupaient toujours le square Zuccotti, au cœur du quartier financier.
La protestation était en revanche retombée en Italie, où des violences ont fait 135 blessés dont 105 policiers samedi à Rome, même si un «black block» (partisan de l’action violente), qui dit s’être entraîné en Grèce, a averti le quotidien La Repubblica que la «guerre n’est pas finie». « Capitalism is crisis » (« le capitalisme, c’est la crise »), proclamait une banderole tendue sur le parvis de la cathédrale Saint-Paul à Londres, près du cœur historique du quartier d’affaires de la City, où étaient installées hier une centaine de tentes. « Nous resterons aussi longtemps qu’il le faudra », assurait Danielle Allen, une enseignante au chômage âgée de 25 ans, qui discutait avec trois amies devant leurs tentes, après une deuxième nuit passée sur place. Comme ces jeunes femmes, pour qui ce genre d’action est une première, de nombreux occupants du camp sont sans emploi, étudiants, artistes. Les slogans fustigeaient pêle-mêle la «corruption» du système financier, la politique d’austérité du gouvernement britannique, demandaient un droit au logement pour tous ou « la libération de la Palestine », et revendiquaient leur proximité avec le « printemps arabe ».
sources : http://actualutte.info/2011/10/22/a-londres-new-york-et-francfort-les-%c2%ab-indignes-%c2%bb-campent-toujours/
Proximité proclamée avec le « printemps arabe »
A New York, où le mouvement « Occupy Wall Street » (OWS) a fêté son premier mois d’existence, des centaines de personnes occupaient toujours le square Zuccotti, au cœur du quartier financier.
La protestation était en revanche retombée en Italie, où des violences ont fait 135 blessés dont 105 policiers samedi à Rome, même si un «black block» (partisan de l’action violente), qui dit s’être entraîné en Grèce, a averti le quotidien La Repubblica que la «guerre n’est pas finie». « Capitalism is crisis » (« le capitalisme, c’est la crise »), proclamait une banderole tendue sur le parvis de la cathédrale Saint-Paul à Londres, près du cœur historique du quartier d’affaires de la City, où étaient installées hier une centaine de tentes. « Nous resterons aussi longtemps qu’il le faudra », assurait Danielle Allen, une enseignante au chômage âgée de 25 ans, qui discutait avec trois amies devant leurs tentes, après une deuxième nuit passée sur place. Comme ces jeunes femmes, pour qui ce genre d’action est une première, de nombreux occupants du camp sont sans emploi, étudiants, artistes. Les slogans fustigeaient pêle-mêle la «corruption» du système financier, la politique d’austérité du gouvernement britannique, demandaient un droit au logement pour tous ou « la libération de la Palestine », et revendiquaient leur proximité avec le « printemps arabe ».
sources : http://actualutte.info/2011/10/22/a-londres-new-york-et-francfort-les-%c2%ab-indignes-%c2%bb-campent-toujours/