27 septembre 2011 à 12h15
L'une des quatre raffineries de l'Etang de Berre, appartenant au groupe américain LyondellBasell, est menacée de fermeture. 370 personnes sont employées dans cette raffinerie qui produit 105.000 barils par jour. Les syndicats envisagent un blocage du site et une grève de grande ampleur.
Lire également :
> Le communiqué de presse de LyondellBasell
La raffinerie LyondellBasell, qui emploie 370 personnes à Berre, dans les Bouches-du-Rhône, est menacée de fermeture. Ses responsables ont annoncé la nouvelle ce matin aux représentants des salariés. "Malgré les efforts des salariés et de la direction, la raffinerie continue de subir de lourdes pertes et ne parvient pas à devenir rentable", a expliqué Jean Gadbois, directeur général du site de Berre, dans un communiqué. "Sans réelle perspective de rachat, nous avons donc l'intention d'engager une procédure de consultation sur un projet de fermeture de la raffinerie", a-t-il ajouté.
Pas de menace sur les autres entités du site selon LyondellBasell"
La poursuite des activités pétrochimiques devrait permettre de sauvegarder près de 900 emplois sur le site de Berre", précise le communiqué de LyondellBasell. Le groupe américain possède en effet sur le même site de Berre, qui étend sur près de 1.000 hectares en bordude de l'Etang de Berre, un vapocraqueur ainsi que des unités de production de polypropylène et polyéthylène. "La fermeture envisagée de la raffinerie ne devrait avoir d’effet ni sur les dépôts, ni sur les unités pétrochimiques, ni sur les installations des autres opérateurs présents sur le site", veulent rassurer les dirigeants.
Menace de grève de grande ampleur
L'intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, CFTC), qui tient une assemblée générale à 12H00, a menacé d'"une grève de grande ampleur".
Procédure d'information des salariés devrait commencer dans les jours à venir
Cette raffinerie, l'une des quatre qui bordent l'Etang de Berre près de Marseille, est en vente depuis le 31 mai dernier. Le groupe pétrochimique américain LyondellBasell, qui a racheté ce site à Shell en 2008, n'aurait reçu aucune offre, ont précisé ses responsables. Ils expliquent donc que "la Compagnie Pétrochimique de Berre S.A.S. (CPB), qui exploite la raffinerie, va mettre en oeuvre, conformément à la réglementation française, une procédure d'information et de consultation des représentants du personnel sur un projet de fermeture de la raffinerie". Cette procédure devrait débuter en octobre.
Menace générale sur les raffineries du Vieux Continent
Cette annonce intervient quelques mois après l'arrêt par Total de sa raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, et après la fermeture en juin par le groupe suisse Petroplus de son site de Reichstett (Bas-Rhin).
La France qui comptait encore 23 raffineries dans les années 70 n'en compte plus désormais que 11. Les groupes pétroliers cherchent de plus en plus à réduire leur présence sur le Vieux Continent, où la demande de pétrole est en baisse et la rentabilité faible.
L'une des quatre raffineries de l'Etang de Berre, appartenant au groupe américain LyondellBasell, est menacée de fermeture. 370 personnes sont employées dans cette raffinerie qui produit 105.000 barils par jour. Les syndicats envisagent un blocage du site et une grève de grande ampleur.
Lire également :
> Le communiqué de presse de LyondellBasell
La raffinerie LyondellBasell, qui emploie 370 personnes à Berre, dans les Bouches-du-Rhône, est menacée de fermeture. Ses responsables ont annoncé la nouvelle ce matin aux représentants des salariés. "Malgré les efforts des salariés et de la direction, la raffinerie continue de subir de lourdes pertes et ne parvient pas à devenir rentable", a expliqué Jean Gadbois, directeur général du site de Berre, dans un communiqué. "Sans réelle perspective de rachat, nous avons donc l'intention d'engager une procédure de consultation sur un projet de fermeture de la raffinerie", a-t-il ajouté.
Pas de menace sur les autres entités du site selon LyondellBasell"
La poursuite des activités pétrochimiques devrait permettre de sauvegarder près de 900 emplois sur le site de Berre", précise le communiqué de LyondellBasell. Le groupe américain possède en effet sur le même site de Berre, qui étend sur près de 1.000 hectares en bordude de l'Etang de Berre, un vapocraqueur ainsi que des unités de production de polypropylène et polyéthylène. "La fermeture envisagée de la raffinerie ne devrait avoir d’effet ni sur les dépôts, ni sur les unités pétrochimiques, ni sur les installations des autres opérateurs présents sur le site", veulent rassurer les dirigeants.
Menace de grève de grande ampleur
L'intersyndicale (CGT, CFDT, CFE-CGC, FO, CFTC), qui tient une assemblée générale à 12H00, a menacé d'"une grève de grande ampleur".
Procédure d'information des salariés devrait commencer dans les jours à venir
Cette raffinerie, l'une des quatre qui bordent l'Etang de Berre près de Marseille, est en vente depuis le 31 mai dernier. Le groupe pétrochimique américain LyondellBasell, qui a racheté ce site à Shell en 2008, n'aurait reçu aucune offre, ont précisé ses responsables. Ils expliquent donc que "la Compagnie Pétrochimique de Berre S.A.S. (CPB), qui exploite la raffinerie, va mettre en oeuvre, conformément à la réglementation française, une procédure d'information et de consultation des représentants du personnel sur un projet de fermeture de la raffinerie". Cette procédure devrait débuter en octobre.
Menace générale sur les raffineries du Vieux Continent
Cette annonce intervient quelques mois après l'arrêt par Total de sa raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, et après la fermeture en juin par le groupe suisse Petroplus de son site de Reichstett (Bas-Rhin).
La France qui comptait encore 23 raffineries dans les années 70 n'en compte plus désormais que 11. Les groupes pétroliers cherchent de plus en plus à réduire leur présence sur le Vieux Continent, où la demande de pétrole est en baisse et la rentabilité faible.