Crieur de rue, ça pourrait être une bonne idée d'actions...non ?
Qui plus est cela pourrait aussi cadrer avec le 14.
Bon après il faut bien savoir tenir un auditoire, voire avoir des aptitudes de comédien, pas forcément évident.
http://www.rue89.com/2011/07/08/il-gueule-tout-haut-ce-que-les-lyonnais-pensent-tout-bas-208822
Il y a une vidéo (diaporama), l'article et je reproduits ce que je suppose le programme d'un dimanche :
La criée du dimanche
Acte 1 : « L'appel à la clameur ». « Etre réunis ici
ensemble pour échanger de la parole libre, en 2011 sous Sarkozy, est-ce
que ça mérite de la clameur ? » « Ouaiiiiiiis ! » répond l'auditoire,
passé en quelques instants de trois à cent personnes, et chaud comme le
sable d'une plage en été.
Acte 2 : « Les rapports humains ». Celui qui s'est
érigé en ministre en charge des Rapports humains, « nouvelle institution
libre, indépendante, alternative au repli sur soi et à l'abrutissement
télévisuel » obtient que chacun fasse la bise à trois inconnus, puis une
« génuflexion qui permet de pomper l'énergie tellurique de la
Croix-Rousse » avant un grand saut en l'air, libératoire comme un cri
dans le désert.
Acte 3 : « La criée des messages ». Ce
dimanche-là, à part le poème de Raoul sur sa vieille mère - dont
c'était la fête -, rien qui ne marque les esprits. Petites annonces,
blagues et tirades politiques se partagent ses petits papiers.
D'ailleurs, prévient Gérald, « Si vous vous ennuyez, c'est pas forcément
de ma faute. »
Acte 4 : Commentaire libre de l'actualité du quartier. Dénoncer
les promesses non tenues, le copinage des élus pour une poignée
d'artistes et leur dédain des initiatives vraiment populaires n'était
pas, initialement, son cœur de métier. Plus il était black-listé par les
politiques, plus Gérald a porté haut sa liberté de parole.
Acte 5 : « La colère, ce truc qu'on aurait un peu
oublié » dans notre civilisation du « think positive », où « on aurait
plus le droit de la mettre dans l'espace public, alors du coup on fait
des dépressions et on va se soigner chez H&M, ou chez le psy… » La
colère est un cri collectif géant qu'aucun enregistreur ne peut
retranscrire.
Qui plus est cela pourrait aussi cadrer avec le 14.
Bon après il faut bien savoir tenir un auditoire, voire avoir des aptitudes de comédien, pas forcément évident.
http://www.rue89.com/2011/07/08/il-gueule-tout-haut-ce-que-les-lyonnais-pensent-tout-bas-208822
Il y a une vidéo (diaporama), l'article et je reproduits ce que je suppose le programme d'un dimanche :
La criée du dimanche
Acte 1 : « L'appel à la clameur ». « Etre réunis ici
ensemble pour échanger de la parole libre, en 2011 sous Sarkozy, est-ce
que ça mérite de la clameur ? » « Ouaiiiiiiis ! » répond l'auditoire,
passé en quelques instants de trois à cent personnes, et chaud comme le
sable d'une plage en été.
Acte 2 : « Les rapports humains ». Celui qui s'est
érigé en ministre en charge des Rapports humains, « nouvelle institution
libre, indépendante, alternative au repli sur soi et à l'abrutissement
télévisuel » obtient que chacun fasse la bise à trois inconnus, puis une
« génuflexion qui permet de pomper l'énergie tellurique de la
Croix-Rousse » avant un grand saut en l'air, libératoire comme un cri
dans le désert.
Acte 3 : « La criée des messages ». Ce
dimanche-là, à part le poème de Raoul sur sa vieille mère - dont
c'était la fête -, rien qui ne marque les esprits. Petites annonces,
blagues et tirades politiques se partagent ses petits papiers.
D'ailleurs, prévient Gérald, « Si vous vous ennuyez, c'est pas forcément
de ma faute. »
Acte 4 : Commentaire libre de l'actualité du quartier. Dénoncer
les promesses non tenues, le copinage des élus pour une poignée
d'artistes et leur dédain des initiatives vraiment populaires n'était
pas, initialement, son cœur de métier. Plus il était black-listé par les
politiques, plus Gérald a porté haut sa liberté de parole.
Acte 5 : « La colère, ce truc qu'on aurait un peu
oublié » dans notre civilisation du « think positive », où « on aurait
plus le droit de la mettre dans l'espace public, alors du coup on fait
des dépressions et on va se soigner chez H&M, ou chez le psy… » La
colère est un cri collectif géant qu'aucun enregistreur ne peut
retranscrire.