Le Parti communiste chinois, l'un des derniers bastions rouges du
monde, vient de fêter ses 90 ans. Mais l'ombre de l'échec de l'URSS
plane au-dessus du parti, dans un contexte où il semble plus que jamais
menacé, selon Valérie Niquet.
Jeu d'échecs chinois ( Wikimedia - Drolexandre - cc )
Le parti communiste chinois, l’un des derniers partis communistes
au pouvoir en dehors de Cuba, du Vietnam et de la Corée du Nord a fêté
ses 90 ans dans une revanche éclatante face au « grand frère soviétique »
disparu en 1991. Par-delà tous les succès économiques, pour Pékin, le
succès en effet est bien dans la durée, et survivre est devenu la
dernière ligne de conduite idéologique.
A ce titre, le parti
communiste n’est pas si éloigné de ses origines léninistes en dépit des
transformations que la Chine a connues. Isolé aujourd’hui dans le monde
comme l’était le PCUS à ses débuts, l’essentiel pour le PCC est de
tenir, au prix, comme à l’époque de la NEP, de tous les pragmatismes. La
poursuite d’une politique de réformes économiques et d’ouverture, qui
seule garantit la stabilité du régime et renforce sa légitimité, ne
constitue en aucun cas, dans l’esprit des dirigeants, l’amorce d’une
évolution plus profonde même si les effets de ces réformes sur la
société sont de moins en moins maîtrisables.
extrait et sources : lire la suite ICI
http://www.marianne2.fr/L-oligarchie-chinoise-a-sorti-du-pays-123-milliards-de-dollars_a208166.html
date 5 juillet 2011
auteur : Valérie Niquet