L’imposture de la dette publique italienne
23 juin par Dario Di Nepi
En quelques mois, le débat sur la dette souveraine s’est orienté principalement à sur le risque de défaut de la
Grèce et au problème relatif à une « aide » au Portugal et à la
situation irlandaise. L’anagramme PIGS |1|
a été crée pour désigner les pays (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne
(Spain en anglais) potentiellement déstabilisateurs pour l’économie
européenne et pour le futur de l’Euro.
Le fait que l’Italie n’ait pas été classé dans les PIGS et n’ait pas
subi l’attaque spéculative qu’a subi la Grèce ne fait cependant pas
qu’elle ne se trouvera pas confrontée à un problème avec sa dette et son
déficit publics. On le sait ceux-ci sont étroitement liés. Cependant il
faut éviter l’erreur classique des analystes libéraux qui voient une
relation directe de cause à effet entre les dépenses sociales, le
déficit de la balance courante et la dette publique.
Dès l’aube de l’Etat moderne, le déficit public résultait du financement
des activités militaires ou coloniales déterminantes pour l’expansion
commerciale nécessaire au développement de l’économie mercantiliste
naissante. On peut citer de multiples exemples de ce point de vue, il
suffit de penser que jusqu’à la révolution industrielle où la banque
d’Angleterre effectue la majeure partie des opérations de crédit avec le
gouvernement. Avec la dette publique, l’Etat et de manière indirecte
toute la communauté par le biais des impôts ou des coupes dans les
dépenses sociales ont donc été parmi les principaux bailleurs de fonds
de l’ensemble du marché financier international à l’origine le secteur
bancaire national puis le secteur bancaire privé, les compagnies
d’assurances, les fonds d’investissements, etc.
lire la suite :
sources : http://www.cadtm.org/L-imposture-de-la-dette-publique?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed
23 juin par Dario Di Nepi
En quelques mois, le débat sur la dette souveraine s’est orienté principalement à sur le risque de défaut de la
Grèce et au problème relatif à une « aide » au Portugal et à la
situation irlandaise. L’anagramme PIGS |1|
a été crée pour désigner les pays (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne
(Spain en anglais) potentiellement déstabilisateurs pour l’économie
européenne et pour le futur de l’Euro.
Le fait que l’Italie n’ait pas été classé dans les PIGS et n’ait pas
subi l’attaque spéculative qu’a subi la Grèce ne fait cependant pas
qu’elle ne se trouvera pas confrontée à un problème avec sa dette et son
déficit publics. On le sait ceux-ci sont étroitement liés. Cependant il
faut éviter l’erreur classique des analystes libéraux qui voient une
relation directe de cause à effet entre les dépenses sociales, le
déficit de la balance courante et la dette publique.
Dès l’aube de l’Etat moderne, le déficit public résultait du financement
des activités militaires ou coloniales déterminantes pour l’expansion
commerciale nécessaire au développement de l’économie mercantiliste
naissante. On peut citer de multiples exemples de ce point de vue, il
suffit de penser que jusqu’à la révolution industrielle où la banque
d’Angleterre effectue la majeure partie des opérations de crédit avec le
gouvernement. Avec la dette publique, l’Etat et de manière indirecte
toute la communauté par le biais des impôts ou des coupes dans les
dépenses sociales ont donc été parmi les principaux bailleurs de fonds
de l’ensemble du marché financier international à l’origine le secteur
bancaire national puis le secteur bancaire privé, les compagnies
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