BELGIQUE : les sans papiers prennent part du mouvement de l'indignationDes milliers de personnes se révoltent en Europe contre les politiques d’austérité.
En Belgique ce mouvement des « indigné(e)s » prend naissance à Bruxelles, (Carré Moscou, Flagey,…), Liège, Anvers, Gand…
Nous,
Bruxellois, jeunes et moins jeunes, issus de l’immigration ou pas, avec
ou sans papiers, naturalisés ou pas, travailleurs, chômeurs, sans
revenu, sans domicile fixe,… nous refusons de rester des citoyens
suspectés et de seconde zone, nous affirmons que tout individu, quel
qu’il soit, n’est ni plus ni moins égal qu’un autre.
A
Bruxelles, les écarts de richesse entre quartiers prospères et quartiers
sinistrés ne font que se creuser. Ces fossés sont à l’image de ceux qui
existent, partout dans le monde, entre régions riches et régions
pauvres. Et, au sein de chaque partie du monde, entre riches et pauvres.
Bruxelles
compte plus de cent cinquante nationalités et plusieurs langues. Cela
ne peut nous faire oublier que le problème fondamental est celui de la
répartition des richesses et non le problème de l’origine nationale, de
la religion, de la langue ou de la culture.
Un quart des Bruxellois vit sous le seuil de « risque de pauvreté ».
«
Bruxelles est caractérisée par une importante concentration de la
pauvreté dans les quartiers fortement peuplés du “croissant pauvre” au
centre de la ville, notamment le bas de Saint-Gilles, Cureghem, les
Marolles et le sud du pentagone, le bas Molenbeek, Laeken, le bas de
Schaerbeek et Saint-Josse-ten-Noode. Cette zone est habitée par de
nombreuses familles avec des jeunes enfants. Le taux de chômage y
atteint plus de 25 % et même plus de 40 % chez les jeunes. La proportion
de ménages qui vivent d’une allocation du CPAS y est jusqu’à 5 fois
plus élevée que dans le reste de la région. Dans certains quartiers,
jusqu’à un enfant sur deux vit dans un ménage sans revenu du travail ».
Parmi les Bruxellois, les sans-papiers sont ceux qui vivent le pire calvaire.
La
politique d’immigration se durcit de plus en plus, des nouveaux centres
fermés se construisent pour expulser les sans-papiers …
Les choses peuvent changer et les Intifada dans les pays arabes l’ont bien démontré !
En
harmonie avec la révolte populaire du « mouvements des indigné(e)s »
qui touche notre ville, Bruxelles, nous nous construisons en vue d’un
futur campement le 01 juillet.
Notre rôle consiste à être une passerelle entre les revendications du Sud, du « mouvement des indigné(e)s, et les nôtres.
Nous nous rassemblons tous les jours à 20h, au début de l’Avenue de Stalingrad, au centre de Bruxelles.
sources http://www.indignez-vous.be/page/bruxelles/20-news/661-les-sans-papiers-prennent-part-du-mouvement-de-lindignation?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed
En Belgique ce mouvement des « indigné(e)s » prend naissance à Bruxelles, (Carré Moscou, Flagey,…), Liège, Anvers, Gand…
Nous,
Bruxellois, jeunes et moins jeunes, issus de l’immigration ou pas, avec
ou sans papiers, naturalisés ou pas, travailleurs, chômeurs, sans
revenu, sans domicile fixe,… nous refusons de rester des citoyens
suspectés et de seconde zone, nous affirmons que tout individu, quel
qu’il soit, n’est ni plus ni moins égal qu’un autre.
A
Bruxelles, les écarts de richesse entre quartiers prospères et quartiers
sinistrés ne font que se creuser. Ces fossés sont à l’image de ceux qui
existent, partout dans le monde, entre régions riches et régions
pauvres. Et, au sein de chaque partie du monde, entre riches et pauvres.
Bruxelles
compte plus de cent cinquante nationalités et plusieurs langues. Cela
ne peut nous faire oublier que le problème fondamental est celui de la
répartition des richesses et non le problème de l’origine nationale, de
la religion, de la langue ou de la culture.
Un quart des Bruxellois vit sous le seuil de « risque de pauvreté ».
«
Bruxelles est caractérisée par une importante concentration de la
pauvreté dans les quartiers fortement peuplés du “croissant pauvre” au
centre de la ville, notamment le bas de Saint-Gilles, Cureghem, les
Marolles et le sud du pentagone, le bas Molenbeek, Laeken, le bas de
Schaerbeek et Saint-Josse-ten-Noode. Cette zone est habitée par de
nombreuses familles avec des jeunes enfants. Le taux de chômage y
atteint plus de 25 % et même plus de 40 % chez les jeunes. La proportion
de ménages qui vivent d’une allocation du CPAS y est jusqu’à 5 fois
plus élevée que dans le reste de la région. Dans certains quartiers,
jusqu’à un enfant sur deux vit dans un ménage sans revenu du travail ».
Parmi les Bruxellois, les sans-papiers sont ceux qui vivent le pire calvaire.
La
politique d’immigration se durcit de plus en plus, des nouveaux centres
fermés se construisent pour expulser les sans-papiers …
Les choses peuvent changer et les Intifada dans les pays arabes l’ont bien démontré !
En
harmonie avec la révolte populaire du « mouvements des indigné(e)s »
qui touche notre ville, Bruxelles, nous nous construisons en vue d’un
futur campement le 01 juillet.
Notre rôle consiste à être une passerelle entre les revendications du Sud, du « mouvement des indigné(e)s, et les nôtres.
Nous nous rassemblons tous les jours à 20h, au début de l’Avenue de Stalingrad, au centre de Bruxelles.
sources http://www.indignez-vous.be/page/bruxelles/20-news/661-les-sans-papiers-prennent-part-du-mouvement-de-lindignation?utm_medium=twitter&utm_source=twitterfeed