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Le mouvement des indignés

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    Des Allemands veulent « remettre les banques à leur place »

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    Des Allemands veulent « remettre les banques à leur place » Empty Des Allemands veulent « remettre les banques à leur place »

    Message  CommeUneOmbre Mer 16 Nov - 15:54

    Des Allemands veulent « remettre les banques à leur place »
    PAR RACHEL KNAEBEL (15 NOVEMBRE 2011)

    18 000 personnes ont manifesté le 12 novembre à Berlin et à Francfort contre le pouvoir de la finance. Ils ont encerclé le bâtiment du Parlement dans la capitale, le centre d’affaires dans Francfort, qui abrite la Banque centrale européenne (BCE). Organisée par Attac, le réseau Campact, et les Amis de la Terre, la manifestation était aussi soutenue par des syndicats, les Jeunes des Grünen, du SPD et du parti de gauche Die Linke.

    Sous le slogan « Remettre les banques à leur place », les organisateurs réclament un contrôle démocratique sur la finance, l’interdiction des instruments financiers risqués et très spéculatifs, une taxe européenne sur les transactions financières, mais aussi la création d’un impôt européen sur le patrimoine.

    À Francfort, des Indignés se sont installés devant le siège de la BCE depuis le 15 octobre. Un mouvement Occupy s’est aussi créé à Berlin, mais sans campement vraiment fixe. Et pour cause : la police berlinoise a encore confisqué les tentes plantées près du Bundestag samedi.



    Source: http://www.bastamag.net/article1922.html
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    Message  CommeUneOmbre Mer 16 Nov - 16:03

    "Indignés" devant la BCE : ils sont bien partis pour rester !
    latribune.fr, avec AFP - 28/10/2011, 18:34

    Des Allemands veulent « remettre les banques à leur place » GetCrop
    Copyright Reuters

    Avec tentes, braseros et générateur électrique, une centaine d' "indignés" font toujours le siège devant la Banque centrale européenne à Francfort, et veulent s'installer dans la durée.

    C'est un soulagement pour le camp des indignés : la capitale financière allemande a accordé une nouvelle prolongation de deux semaines aux indignés parqués devant l'immeuble de la BCE, les autorisant ainsi à poursuivre leur campement jusqu'au 12 novembre. Depuis son installation le 15 octobre lors d'une journée de mobilisation internationale, le camp de Francfort s'organise mieux de jour en jour, avec un coin cuisine, un stand d'information et du bois de chauffage en quantité.

    "Quelqu'un peut me tenir la caméra pour me filmer?" demande Frank Stegmaier, chasuble jaune et brassard de service d'ordre, qui fait partie du "groupe vidéo". "Nous voulons lancer la semaine prochaine Camp TV, notre propre chaîne sur internet", explique-t-il.

    Les médias, le camp les connaît bien. Le mouvement "Occupy Frankfurt" inspiré par son alter ego américain "Occupy Wall Street" s'est formé début octobre grâce aux réseaux sociaux sur internet. Il dispose aussi de sa propre radio internet et l'intérêt des journalistes ne faiblit pas.

    Le mouvement s'est constitué en association, a ouvert un compte auprès d'une petite banque alternative et a lancé un appel à des donations. "Nous avons récolté 3.500 euros jusqu'à présent, ce n'est pas assez. Et nous avons besoin d'être raccordés au réseau électrique", poursuit Frank Stegmaier.

    Son téléphone ne cesse de sonner. "Ce n'est pas le mien, c'est celui du standard téléphonique du camp dont je m'occupe en ce moment", dit-il. Le syndicat d'un groupe de téléphonie mobile vient d'appeler, en espérant que les militants relaient ses doléances.

    La proximité avec les "indignés" est recherchée. Angela Merkel et le futur président de la BCE Mario Draghi ont dit comprendre leurs revendications. Et cette semaine les banques coopératives allemandes ont utilisé une photo d'une de leurs manifestations pour faire leur publicité.

    Le camp est aussi populaire auprès des sans domicile fixe du quartier, qui s'y sentent bien acceptés et qui y trouvent des boissons chaudes et de quoi se restaurer. Des associations caritatives les soutiennent, et certains commerçants du quartier offrent leurs stocks d'invendus.

    "C'est vrai que le point de départ du mouvement était la protestation contre les dérives des banques et la crise de la zone euro, mais cela s'est vite étendu à des thèmes plus généraux comme la justice et l'égalité" reconnaît Sebastian Drozda, un étudiant de 27 ans.

    "Les personnes dans la rue sont les bienvenues ici, du moment qu'ils participent aussi à la vie du camp et qu'ils ne provoquent pas de bagarre", dit-il.

    Nul ne veut songer à partir. Surtout pas Maria Kam, 42 ans, sans domicile et sans papiers, qui semble avoir trouvé une seconde famille dans le village communautaire. "Si l'on nous demande de vider les lieux nous manifesterons tant que nous n'aurons pas obtenu une nouvelle autorisation", jure-t-elle.

    La prochaine manifestation hebdomadaire des "indignés" était prévue pour samedi à Francfort ainsi que dans d'autres villes allemandes. Plus de 5.000 personnes étaient au rendez-vous de Francfort les deux semaines précédentes.



    Source: http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20111028trib000660290/indignes-devant-la-bce-ils-sont-bien-partis-pour-rester-.html
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    Message  CommeUneOmbre Dim 18 Déc - 18:26

    At Occupy Frankfurt, Calm Anarchy Has Staying Power

    Des Allemands veulent « remettre les banques à leur place » 16occupy-articleLarge
    Protesters' tents in front of the European Central Bank in Frankfurt in November. The encampment has about 50 tents.
    By JACK EWING
    Published: December 15, 2011

    FRANKFURT — The Frankfurt version of the Occupy Wall Street movement has many of the trappings of the New York City original, including a tattered cluster of tents, a location close to the beating heart of financial power and a diverse group of activists trying to come up with a unifying demand.

    But the Occupy Frankfurt encampment, spread out on the front lawn of the European Central Bank, is missing one feature of Zuccotti Park in New York: the police.

    The Frankfurt authorities, who control the park in the middle of the city, have taken a tolerant attitude toward the encampment, while the activists have generally behaved themselves since taking up residence in October. As a result, there have been none of the polarizing confrontations seen in New York and other cities, much less any violence or pepper spray.

    By anarchist standards, the Frankfurt activists are an orderly bunch. They have an outdoor kitchen that serves meals of donated food, a Web site and professional public relations operation, and a tent for community meetings.

    “If all demonstrations went so well we wouldn’t have much to do,” said Michael Jenisch, a spokesman for the Frankfurt Ordnungsamt, or Office of Public Order, which issues permits for public gatherings and has been monitoring the Occupy Frankfurt encampment.

    “If they have the staying power, they can camp there all winter,” Mr. Jenisch said. That attitude contrasts with that of the authorities in cities like New York, Oakland or Boston, where the police have evicted protesters from public space, and also with other financial centers in Europe.

    In Zurich, for example, police cleared an encampment in November, arresting 31 people who resisted, according to Reuters. Earlier this month, police in London sent a letter to local businesses that appeared to link members of the Occupy movement with terrorist groups, according to the Guardian and other newspapers.

    The Frankfurt encampment of about 50 tents is not exactly a picture of German order. The residents have trampled much of the small park to mud. Several sawed-off oil drums, apparently used for fires, lie about. Atop a knoll, someone has built a sculpture out of bent bicycle frames, toy dolls and empty beer bottles.

    But there have been no arrests of Occupy Frankfurt activists, and residents of the camp described the local police more as allies than antagonists. A 42-year-old man who would give his name only as Jay, and said he was originally from North Carolina, described how the police had intervened when a group of rightist youths started shouting insults and trying to provoke a fight.

    “The way I see it, they don’t bother, they protect,” Jay said, as rain began to drum on the plastic tarp covering the outdoor kitchen, where he was helping to serve a communal breakfast of donated bagels and peanut butter. “We have never had a problem with the police.”

    Likewise, the Frankfurt police have never had a beef with the protesters, said Manfred Vonhausen, a police spokesman. “The people there have been totally calm,” he said.

    The activists chose the site next to the E.C.B. to protest what they consider the bank’s aloofness from the democratic process and the austerity it is helping to impose on indebted countries like Greece. But the protesters do not seem to be very aware of the central bank’s policy actions, like its rate cut last week.

    Leftist movements have a long history in Europe, and the German police are used to dealing with neo-Nazis, extreme-left “Autonomen” and other groups with much more of a hang for violence than the Frankfurt campers, who do not even rate a permanent police presence.

    “The U.S.A. is not as used as the Europeans to dealing with these movements,” said a 50-year-old Occupy Frankfurt resident who would identify himself only as Uwe. He was managing an information stand fashioned from plastic tarps and wooden freight pallets, where passers-by could pick up leaflets and perhaps make a donation to help pay for portable toilets and other camp infrastructure. The protesters have been careful not to obstruct heavily traveled walkways that lead through the park from a nearby streetcar stop.

    A few minutes later, Uwe, wearing a rumpled red overcoat, assumed the role of tour guide for a group of students in their last year of secondary school. He lit a hand-rolled cigarette as the students gathered around him in a semicircle, then described how the activists had rigged up a computer server in one of the tents.

    “Very interesting,” said Nikolay Schiljahin, one of the students. A classmate, Sandro Kaufmann, said he agreed with protesters that “banks have too much power” but he was not quite ready to join the cause. “They need to form their arguments better,” Mr. Kaufmann said.

    There was a list of demands on the Occupy Frankfurt Web site, www.occupyfrankfurt.de, but it was removed after some people complained it did not reflect the consensus of the group. Now the Web site says simply, “We are a community with many different ideas and goals, that nevertheless is in agreement that we want to set limits on the power of capitalism, money, banks, markets and governments.”

    “The course of action looks different according to the individual member,” the Web site adds.

    But the activists are resolute in their rejection of violence. This month, after a letter bomb was sent to Josef Ackermann, the chief executive of Deutsche Bank, Occupy Frankfurt issued a press release within hours condemning the attempted attack. Mr. Ackermann’s office is in a high-rise building a short walk from the Occupy Frankfurt site.

    Though the headquarters of the European Central Bank looms over the site, the protesters have made no attempt to obstruct its business. When the bank’s governing council met in early December, a lone protester wearing a mask handed out leaflets near the bank entrance.

    The camp generated a flurry of news coverage when it first appeared, but it has largely disappeared from the pages of German newspapers. Anti-capitalist movements are not really news in Germany, where the Left Party, with roots in the East German Communist regime, has seats in Parliament.

    Residency in the park, part of the Taunus Anlage, a green ring that surrounds the central business district, also seems to have dwindled. Though there are about 50 tents, residents concede that some but not all are still occupied overnight. City officials counted only 20 people outdoors at the site one evening this week, but did not attempt to check how many more people might have been inside tents.

    Still, the movement seems to have more general appeal than the traditional protest groups. It has served as the focal point for weekend protest marches that have drawn thousands of people.

    “Some of the Saturday demonstrations have been the biggest in Frankfurt for years,” said Harald Fiedler, chairman of the Frankfurt branch of the Confederation of German Trade Unions, which has donated a large tent to the protesters and provided other support. “They speak to a broader public.”

    Mr. Fiedler predicted that the movement would gain new momentum when the weather turned warm again. At least some protesters are determined to tough it out until then. “It can get cold,” Jay conceded. “But you got to adapt.”



    Source: http://www.nytimes.com/2011/12/16/business/global/at-occupy-frankfurt-calm-anarchy-has-staying-power.html?pagewanted=1&_r=4

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